Portrait de coach : Témoignage de Christine Laurent 

Découvrez aujourd’hui, le témoignage de Christine Laurent, Coach PCC, Partenaire Activision et Facilitatrice Codev qui intervient aussi dans notre programme de formation Acti Codev !

1 – Présentez-vous en quelques mots (lignes) : quel genre de coach êtes-vous ? Vos caractéristiques personnelles et le type de clients que vous préférez ? 

Coach certifiée PCC à ICF, depuis plus de vingt ans, j’ai acquis une solide expérience de l’accompagnement des dirigeants, des managers et des équipes, confrontés aux enjeux humains de changement et de transformation de leur organisation. Mon parcours m’a amenée à me former à la Gestalt appliquée aux organisations et à l’approche systémique, ce qui me permet d’intégrer une vision à la fois globale et profondément humaine, dans mes interventions.

Convaincue que les images et les métaphores ouvrent des portes que les mots seuls ne suffisent pas à franchir, j’ai également coécrit un ouvrage sur ce sujet et développé le GraphiCodev, une approche créative qui mobilise l’intuition et le symbolique, au service de la réflexion collective. Cette dimension nourrit ma pratique et aide mes clients à se connecter à de nouvelles ressources.

Mon style est à la fois exigeant et bienveillant. J’offre un espace de confiance et de créativité, où mes clients peuvent se dire leur propre vérité, se confronter à ce qui compte vraiment pour se réinventer.

J’aime travailler avec des clients dans des contextes tendus ou complexes, où la communication est bloquée et la confiance abîmée. Ce sont souvent des situations difficiles, mais ce sont celles qui me permettent de créer le plus de valeur avec eux.

Dans la continuité de mon parcours de développement professionnel, je suis en cours de certification à la supervision de dirigeants et de coachs.

2 – Y a-t-il eu un moment marquant (ou difficile) dans votre carrière ?

Un moment particulièrement marquant dans ma carrière de coach a été une tripartite de démarrage avec un directeur d’usine et mon coaché. L’ambiance était extrêmement tendue : absence de dialogue et un coaché sur la défensive, redoutant les réactions de son supérieur.

J’ai osé nommer ces tensions palpables et confronter chacun à sa posture. Et, j’ai pris le pari d’aborder ouvertement ces tensions dans le cadre du contrat de coaching. Ce moment délicat a nécessité que je m’appuie pleinement sur la confiance en mes ressentis et en ma propre présence ; pour accompagner cette confrontation avec justesse et bienveillance. Mais ce fut aussi un moment fondateur.

Dans les semaines qui ont suivi, la confiance entre eux a commencé à se restaurer grâce à une meilleure communication et à la mise en place de rituels. Ils ont ainsi pu avancer ensemble en osant exprimer :

• leurs besoins,
• leurs différences de points de vue,
• et surtout leur vision commune d’un management à la fois humain et performant.

Cette expérience illustre à mes yeux la force du coaching…

Transformer un climat de blocage en une dynamique constructive, où la collaboration devient possible et porteuse de sens.

3 – Quel est votre meilleur souvenir ? 

Mon plus beau souvenir de coaching reste sans doute celui d’un dirigeant que j’ai accompagné sur plusieurs mois.

Lors de notre dernier rendez-vous, il m’a confié cette phrase toute simple mais tellement forte :

« Je suis redevenu moi-même, et mon équipe le sent. »

Ces mots illustraient parfaitement la transformation qu’il avait opérée :  

• retrouver confiance en ses propres atouts,
• sortir de certains automatismes défensifs,
• renouer avec son authenticité de leader.

Ce qui m’a le plus marquée, c’est qu’au-delà d’un changement visible dans ses comportements, son équipe avait perçu et validé cette évolution. Ce n’était plus un « effort » de posture, mais un alignement sincère. Une cohérence intérieure retrouvée qui rejaillissait naturellement sur son entourage professionnel.

C’est dans ces moments-là que je prends conscience de la valeur profonde de notre métier…

Aider quelqu’un non pas à devenir « autre », mais à redevenir pleinement lui-même.

4 – Avez-vous un conseil à donner à ceux qui se lancent ?  

Le principal conseil que je donnerais à quelqu’un qui se lance en coaching, serait de miser sur une formation solide et un espace de supervision, tout en cultivant l’authenticité dans la relation avec ses clients.

Un coach débutant gagne beaucoup à suivre une formation solide, tant sur :

• les outils et méthodes,
• la posture à adopter,
• que sur la déontologie et les bases du marketing pour attirer ses premiers clients.

Investir dans sa montée en compétence est une étape incontournable pour construire une offre crédible et développer sa confiance dans la pratique. ICF est par exemple une association internationale reconnue dans les grands groupes et qui encadre la pratique du coaching.

Il est aussi essentiel de ne pas rester isolé… Échanger avec d’autres coachs, permet de prendre du recul sur ses premières expériences et d’éviter certains pièges.

« Et enfin, cultivez votre propre style avec sincérité et authenticité : on ne peut pas accompagner les autres plus loin que là où on est allé soi-même. »

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• Ils délivrent le titre RNCP de Coach Professionnel,
• Ils sont orientés sur l’acquisition de la posture et des 8 compétences du coach selon le référentiel ICF,
• Ils sont axés sur la pratique intensive,
• Ils sont certifiés Level 1, Level 2 et Level 3 par l’International Coaching Federation.

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